Portraits d'entrepreneur·e·s

Portrait : Philippe Renault, directeur de l’agence immobilière Laforêt à Bernay

05/01/2023

Engagé et passionné, Philippe Renault dédie sa vie à l’immobilier. Depuis 25 ans, il dirige d’une main de maître l’agence Laforêt de Bernay et lui permet de se classer parmi les meilleures de son réseau. Au Cercle des Entrepreneurs, il raconte son histoire jalonnée par les nombreux challenges et aléas du métier.

Le Cercle des Entrepreneur. e. s – Présentez-vous en 3 mots

Philippe Renault : Pugnace, impliqué et passionné.

CdE – Quel a été votre parcours professionnel ?

J’ai toujours travaillé dans le secteur de l’immobilier ! J’ai étudié à l’ESPI, l’école supérieure des professions immobilières à Paris. À l’époque, c’était la seule école qui préparait aux métiers de l’immobilier. Ensuite, j’ai commencé à travailler à Paris, chez un promoteur immobilier qui était spécialisé dans les résidences étudiantes.

Puis, j’ai eu le besoin et l’envie de repartir en Normandie et l’opportunité de racheter une agence immobilière à Bernay s’est présentée. C’est comme ça que l’histoire a commencé ! On était indépendant et après 2 ans d’activité on a souhaité intégrer l’enseigne Laforêt pour pouvoir se développer et avoir une image nationale. Notre réseau Laforêt est connu et reconnu en France, donc c’était un bon moyen de retrouver ces clients qui viennent d’autre région à Bernay ! Cela fait maintenant 25 ans que je gère cette agence.

Philippe Renault à l'agence Laforêt Immobilier
Philippe Renault à l’agence Laforêt Immobilier

CdEPourquoi avoir choisi d’exercer votre activité à Bernay ?

P.R : Je suis originaire de Bernay. Après avoir profité des atouts de Paris, j’ai eu envie d’un retour aux sources. À Bernay, il y a cette qualité de vie, cette simplicité qu’on ne trouve pas à Paris. On prend la route et en deux minutes on  se retrouve à se balader dans la campagne. J’aime aussi la proximité qu’il y a entre Bernay et Paris, car, même si je ne veux plus y habiter, je suis tout de même attaché à cette ville.

CdEVous avez fait du chemin… À votre avis que dirait l’enfant que vous étiez à l’homme que vous êtes devenu ?

P.R : Je me suis toujours dit enfant que jamais je n’habiterai à Bernay et voilà, finalement, j’y suis ! Jeune, j’étais passionné de nature et je n’avais pas forcément l’intention de faire ce métier. De plus  je n’avais pas de vocation particulière. Les envies qu’on a lorsqu’on est jeune évoluent beaucoup en avançant dans l’âge.

CdEQu’est-ce qui vous anime le plus dans votre métier ? Dans le fait d’entreprendre.

P.R : Ce métier m’a passionné au fur et à mesure des années. Même si ça fait 25 ans que je l’exerce, il est en permanence en renouvellement. Il y a la nécessité de se remettre en question constamment et finalement, on ne cesse d’évoluer et d’apprendre. C’est une profession qui bouge énormément et qui est confrontée à la concurrence. Il n’y a jamais rien de gagné. J’aime ce challenge, j’aime cette remise en question perpétuelle…

Il y a  aussi de multiples compétences à avoir que ce soit en architecture, en droit de la construction, de l’habitation, de l’urbanisme… Mais aussi en droit de la famille, car nous sommes confrontés à des situations familiales variées (mariage, divorce, succession). Il faut être techniquement au point sur l’ensemble de ces sujets. Finalement, il y a une multitude de savoirs dans des domaines assez divers,   ce qui fait l’intérêt de ce métier.

CdE – Quelles sont les qualités primordiales pour exercer votre métier ?

P.R : L’empathie, la compréhension, la rigueur et une bonne écoute. Un bon commercial parle peu mais a une bonne faculté d’écoute. 

Évidemment, il faut avoir la fibre de la relation commerciale ! Dans notre activité, le bien que l’on va vendre est toujours différent. Le client qu’on va rencontrer, leurs besoins, leurs envies changent à chaque fois, ils font donc trouver le bon équilibre.

CdE – Qui vous a inspiré ? Quelles ont été les rencontres les plus marquantes ? Celles qui vous ont permis d’en arriver là ?

P.R : Tout d’abord, l’ancienne société dans laquelle j’ai travaillé m’a permis de voir ce qu’il ne fallait pas faire et dans quelle direction je souhaitais aller.

 Aussi, mon père m’a beaucoup aidé dans le fonctionnement de ma société ! Évidemment, il y a également toutes les personnes que je rencontre chaque jour, des gens de tout horizon et de tout milieu social. C’est un métier de rencontres ! Comme on rentre dans la vie des gens, le lien qui se fait avec nos clients est profond. La discrétion est une des qualités majeures de notre métier.

CdE – Quel a été le plus gros challenge auquel vous avez dû faire face ?

Philippe Renault : Mon plus gros challenge au niveau de la gestion de cette société, c’est une remise en question continue sur notre façon de travailler, d’aborder les choses… L’autre défi auquel je fais face chaque jour, c’est de manager et fédérer l’équipe !

CdEAu contraire, quelle a été selon vous votre plus belle réussite ?

P.R : Une réussite n’est pas individuelle, c’est un résultat d’équipe ! Notre victoire ce sont nos résultats depuis une quinzaine d’années, au niveau du réseau, on est toujours dans les meilleures agences. Il y a environ 750 agences Laforêt et en fonction des années, on est dans les 50 premières.

CdE – Et cette année, le résultat est encore meilleur ?

P.R : En effet, nous sommes arrivés 10e ! On fait partie des premières agences du réseau. On a obtenu le trophée “club élite” qui récompense les meilleures agences Laforêt ! Il y a plusieurs clubs, mais celui-ci, c’est le plus prestigieux alors avec mon équipe, nous sommes fiers !

CdE – Qu’est-ce qui a changé dans votre entreprise depuis ces dernières années ? Et que faites-vous aujourd’hui dans votre entreprise que vous ne ferez plus dans dix ans ?

P.R : On est vraiment sur une accélération en termes de numérique. Aujourd’hui, on signe beaucoup de nos compromis numériquement. Le COVID19 a accéléré la numérisation de notre activité et on en n’a pas fini sur ce sujet-là. 

Ce qui a évolué aussi ce sont toutes les visites virtuelles, les Visio avec nos clients… Il y a deux ans, tout ça n’existait pas. 

La relation humaine va rester au cœur de notre activité, mais en utilisant des moyens de communication plus modernes.

CdE – La crise actuelle a-t-elle affecté votre manière de travailler ? Comment l’avez-vous gérée ?

P.R : La crise a affecté notre manière de travailler, car lors du deuxième confinement, on devait être fermé. Cependant, on pouvait rester en activité et aller rencontrer des clients chez eux, faire des visites en respectant tous les gestes barrières et les différentes procédures… 

Le COVID19 n’a pas fait de mal à notre activité économique, car on a bien travaillé durant cette période, mais il a généré du stress. Nous avons dû en effet nous adapter sur des durées très courtes et modifier notre façon de travailler.

CdE – Justement, avec la crise, n’y a-t-il pas eu plus de personnes qui ont voulu louer ou acheter une maison vers Bernay ?

P.R : Oui ! On a eu un afflux de clients de la région parisienne, qui, avec le développement du télétravail, se sont dit :” Je garde un petit pied-à-terre à Paris et j’ai une maison principale plus importante à Bernay.” , ou des personnes qui franchissent le pas et viennent habiter complètement à Bernay, qui travaillent deux jours dans la capitale et le reste du temps sont en télétravail.

CdE – L’entreprise est-elle engagée d’un point de vue social et environnemental, et de quelle manière ?

P.R : Effectivement depuis 2 ans, le réseau Laforêt s’est engagé dans une démarche responsable et contribue activement à la reforestation du territoire avec la plantation de 60 000 arbres dans les Landes et dans les Vosges.

Un acte  citoyen et fédérateur, qui vise à répondre collectivement aux enjeux environnementaux toujours plus grands. Nous renouvelons cette opération cette année.

Le 21 mars dernier, journée internationale des forêts, Yann Jéhanno, le président du réseau s’est rendu en Côte d’Or pour planter le premier arbre de la saison dans l’arboretum de Leugley. C’est une belle action, qui plus est, est cohérente avec notre image 

Et pour la partie sociale, pour sa deuxième participation à l’enquête, Laforêt obtient le label « Meilleur Employeur 2021 », et ce n’est pas tout ! Cette année, et pour la première fois, Laforêt est également élue Meilleur Employeur du secteur Immobilier en 2021, devant tous les autres réseaux immobiliers. 

Ses résultats témoignent de la volonté de Laforêt de placer le bien-être de ses collaborateurs au cœur de sa stratégie depuis 25 ans. 

CdE – Si vous aviez une lampe magique comme le génie dans Aladdin, quels seraient vos vœux ?

Philippe Renault :

  1. On a une ville remplie de charme, avec une architecture ancienne et qui plaît à nos clients extérieurs. Alors je souhaiterais que Bernay continue de se développer et qu’elle soit mise en avant.
  2. Trouver des biens à la vente 
  3. Trouver des biens à la vente

CdE – 3 mots pour décrire votre parcours ou votre activité…

P.R : Immobilier parce que c’est ce que je sais faire, manager car la plus grosse partie de mon temps y est consacré et enfin la proximité avec nos clients.

CdE – Enfin, que diriez-vous aux personnes qui veulent nous rejoindre sur le territoire ?

P.R : Il y a beaucoup de compétences, plein de gens intéressants qui méritent d’être rencontrés et qui font avancer les choses dans la simplicité et dans l’efficacité. Il y a des vrais moteurs un peu partout, mais ils ne se connaissent pas forcément. Donc l’objectif c’est la rencontre !

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